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Demorgen.

© Tim Dirven

Trois petits enfants sont assis sous une couverture engourdie au Service d’immigration (OE), le Petit Château à Bruxelles. C’était là encore ces derniers jours, pendant des heures, dans le froid mordant.

Un passant finirait par récupérer sa voiture, afin que les enfants puissent se réchauffer. Les enfants et les personnes vulnérables sont autorisés à entrer en premier, mais cela n’empêche pas la plupart d’entre eux de braver les intempéries. Pour les hommes célibataires de la file d’attente, il n’y a souvent rien d’autre à faire que de s’arrêter sans succès: les chances qu’ils y entrent sont minimes.

© Tim Dirven

On a appris cette semaine que le ministère de l’Immigration abandonnait le quota de 50 demandes d’asile par jour institué par l’ancien secrétaire d’État, Theo Francken (N-VA). Désormais, le service fonctionne en fonction de la capacité disponible, ce qui signifie qu’un plus grand nombre de demandes peuvent être traitées par jour. La ministre de la Santé, Maggie De Block (Open Vld), a reçu l’asile et la migration le week-end dernier après que Francken ait démissionné du gouvernement parce qu’il était insatisfait du pacte des Nations unies sur la migration.

De Block a immédiatement annoncé qu’il avait demandé à ses services d’augmenter progressivement le nombre de demandes d’asile. “La situation était très grave lorsque j’ai été nommé, il ne s’agit pas d’autres politiques, mais de protéger les faibles et de prendre des responsabilités.” Néanmoins, il y a encore de longues files d’attente.

15-12-18, 08h08 – Tim Dirven

https://www.demorgen.be/binnenland/kinderen-bibberen-bij-asielloket-in-brussel-bf347a01/?fbclid=IwAR10LCvmOJMPMBaNlCuGa4BdDNmCd20q4kSk_WR4KG28DbPU3IbqaSand_o&referer=https://l.facebook.com/

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