Syros Alternatives, 1989. in-8 de 534 pages, en bon etat ,Les TsiganesLes Tsiganes.Comment les Tsiganes affrontent-ils les épreuves du monde contemporain ? Entre la fidélité à la tradition et l’innovation, quelles attitudes adoptent-ils ? Leur sort est-il lié à celui des populations qui les accueillent ? Quelles sont les conditions de cet accueil ? Les difficultés que rencontrent les Tsiganes sont-elles partout identiques ? Les réponses qu’ils inventent sont-elles unanimes ? Pourquoi certains réussissent-ils dans l’affirmation de leur identité et la perpétuation de leur culture alors que d’aures semblent échouer. Mais connaît-on assez la manière dont s’affirme cette identité, a-t-on assez réfléchi sur les caractères de cette culture pour répondre à ces questions ? A quoi tient l’ignorance qui continue à envelopper les Tsiganes ? L’effort des spécialistes reste-t-il vain ? Et les Tsiganes, cherchent-ils à se faire mieux connaître ? Que montrent-ils, que disent-ils aux autres ? N’y a-t-il pas un problème de communication entre Tsiganes et non-Tsiganes ? Plus généralement un problème de communication à propos des Tsiganes ? Et si l’expérience tsigane du monde était porteuse d’une leçon universelle ? Pour répondre à ces questions, 49 spécialistes venus de 16 pays différents se sont réunis, à l’occasion du 30′ anniversaire de l’Association Etudes Tsiganes. Cette rencontre s’est tenue les 5 et 6 décembre 1986, à la Bibliothèque Publique d’Information du Centre Georges Pompidou, à Paris.Synopsis:LA PLACE DES TSIGANES DANS LA CITÉ : IMAGES / SAVOIRS / POLITIQUES : Images : Les Rom dans la littérature et la poésie. Les Tsiganes et les médias. La fonction du mythe tsigane. Le récit autobiographique : images de soi et réalité d’autrui. Le nomadisme des Tsiganes : une attitude atavique ou la réponse à un rejet séculaire ? Savoirs : Oppositions théoriques entre « tsiganologues » et distinctions entre groupes tsiganes. Les amours des «tsiganologues». « Tsiganologie » et politique en Hongrie. Pour une histoire des peuples – résistances. Politiques : L’holocauste des Tsiganes en Pologne. Formation, leadership et mutation. Rôle d’un centre culturel dans le travail social et culturel des Tsiganes en RFA. Le mouvement culturel rom, en tant que forme d’identification et d’intégration ethnique. INTÉGRATION OU CONFRONTATION ? : Tsiganes et « Sociétés d’accueil ». Nomades et sédentaires : comment construire la relation ? Tsiganes au Danemark. Les Tsiganes en France : face aux normes sédentaires. La situation culturelle des Sinti Piémontais au Piémont. Culture traditionnelle et transformation de l’identité ethnique chez les gitans espagnols en voie d’intégration. L’accueil des Tsiganes : stratégies et hétérogénéité des situations ( l’exemple de la région Provence Côte d’Azur ). L’intervention des travailleurs sociaux en milieu tsigane. L’Education : Éducation, production, identité : le cas d’une communauté tsigane sédentarisée dans le Sud de la France. Tsiganes – École : le malentendu. L’éducation et l’insertion des Gens du Voyage en Irlande du nord. Le rôle des traditions culturelles dans l’éducation des enfants tsiganes. La scolarisation des enfants tsiganes : pragmatisme et idéologie. « Le veau d’or et l’ange d’argent » : modèles opposés d’éducation ? TRADITIONS / ÉVOLUTIONS : LA LANGUE : Langue et identité : Les dialectes du sinto-manouche : caractéristiques générales et différences. Identité ethnique et pratiques langagières : notes sur les langues parlées par quelques communautés péripatétiques du Moyen Orient. La dégradation de la langue comme une fonction de l’assimilation des Tsiganes ( l’exemple de la Scandinavie ). Les postpositions et les restes de déclinaisons en langue romani. Les changements de quelques phonèmes dans la formation des mots en langue romani. Pratiques nouvelles, nouvelles questions : La standardisation du romanes ( aspects sociolinguistiques et méthodologiques ). Sur les mots qui manquent dans la langue romani. L’évolution d’une langue littéraire.
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